►Mythes et héros
À titre
d’exemples, cette notion peut aussi bien concerner le héros du quotidien (celui
qui sauve une vie, qui porte secours, qui soigne), que le héros par sa
profession (médecin, pompier, sauveteur), le héros engagé (celui qui s’engage
au service d’une cause, qui sacrifie sa vie pour défendre des libertés), le
héros national (qui devient la figure emblématique d’un pays), ou encore le
héros-star, le héros-idole, le super-héros, l’anti-héros…
Reflexionar: Para ti ¿Qué es un héroe?, Según piensas
¿Qué cualidades debe tener una persona para ser considerado como un héroe?,
¿Qué es un ídolo? en general ¿quiénes son?, Según tu opinión ¿ por qué mucha
gente necesita tener héroes o ídolos en su vida ?, A tu parecer , cuando la
gente dice de alguien que es una « leyenda » o que se ha vuelto un « mito »
¿qué significa ?
►Espaces et échanges
Principaux
aspects : découvrir, conquérir, vivre, créer dans des espaces
traditionnels, nouveaux ou différents. Les « espaces » peuvent être
d’ordre géographique, historique, culturel, économique, politique,
scientifique, artistique, linguistique ou encore virtuel. La notion
d’« échanges » est en lien avec les différents types de relations
liées à l’époque et aux circonstances (découvertes, conquêtes, développement, évolution,
multiculturalisme).
►Lieux et formes de
pouvoir
Le pouvoir est
au centre de la vie politique mais il concerne aussi la sphère économique,
religieuse, scientifique, artistique, privée. Plusieurs aspects peuvent être
développés : la répartition du pouvoir, les régimes totalitaires, les
liens entre la religion et le pouvoir, les contre-pouvoirs, les différents
types de résistance, la contestation sociale, le pouvoir des médias, les arts
et le pouvoir.
►L’idée de progrès
Autour de la
notion de « progrès » gravitent tous les facteurs intervenant dans
l’évolution des sociétés et des individus : les techniques nouvelles dans
tous les domaines, l’expansion de l’économie, les avancées intellectuelles et
sociales, la culture au service du progrès. Cette notion débouche aussi sur des
débats de société : progrès et communication, contraintes et aliénations,
modification des comportements, problèmes d’éthique…
I : LOS GRANDES MOVIMIENTOS MIGRATORIOS EN EL MUNDO
Globalmente, los grandes movimientos migratorios que podemos
observar en el mundo se hacen desde el sur hacia el norte, de los
paises en vías de desarrollo (en voie de développement) hacia los paises
desarrollados (développés). En resumen, del Tercer Mundo (tiers-monde) hacia el
Primer Mundo (le premier monde) En efecto, las poblaciones que conocen la
miseria, la hambruna (la faminie), la pobreza económica, la
desertificación, la falta de agua o incluso las dictaduras sueñan con encontrar
mejores condiciones de vida, que sean políticas, económicas o sociales. En el
mundo hispano, se pueden observar dos grandes movimientos de emigración: entre
México y los Estados Unidos, y entre África y España.
A) DE MÉXICO HACIA EEUU :
Entre estos dos países, hay una frontera de 3
200 km. Existen barreras naturales, como el Río Grande, el desierto de Nuevo
México, pero también obstáculos como los alambres (clôtures de barbelés), el
gran muro construido por el antiguo presidente Bush, la policía americana
especializada en problemas de inmigración, o sea la « Migra » o « border
patrol ». EEUU, en efecto, trata de (essaye) luchar contra la inmigración de
miles de latinoamericanos que cada año, intentan (essayent) cruzar (franchir,
traverser) la frontera, atraídos por el « sueño americano » (le «
rêve américain »). Los coyotes son hombres, en general mexicanos, que contra
mucho dinero, ayudan a los clandestinos para cruzar la frontera. El apodo
(surnom) que se da a los emigrantes que tratan de pasar por el Río Grande es «
los mojados » o « las espaldas mojadas (les dos mouillés)». Los que
tratan de pasar por los alambres se llaman « los alambristas ». Hay civiles
estadounidenes que ayudan a la policía americana, localizando los clandestinos
y señalando su presencia a los autoridades. Se llaman los guardianes. Muchas
maquiladoras (grandes fábricas estadounidenses) se instalaron en el territorio
de México, cerca de la frontera, porque estos candidatos a la emigración, muy
numerosos, representan una mano de obra (main d’œuvre) muy barata (bon marché)
y muchos de ellos necesitan dinero para pagar al coyote. Pués, estos
emprendedores pocos escrupulosos se aprovechan de (profitent de) la situación
precaria de esta población para explotarla (exploiter), dándole trabajo con
salarios ridículos y condiciones laborales muy difíciles.
B ) DE ÁFRICA HACIA EUROPA :
Muchos africanos también conocen problemas en sus
países y tratan de emigrar a Europa. El camino más corto para llegar al viejo
continente pasa por España: o por el estrecho de Gibraltar, o por las ciudades
de Ceuta y Melilla (situadas en el territorio de Marruecos) o por las Islas
Canarias. Muchos intentan cruzar el mar en embarcaciones que se llaman «
pateras » o « cayucos ». Claro, deben dar dinero (y el precio del transporte es
muy elevado) a los barqueros (passeurs). Estos viajes clandestinos son muy peligrosos
(dangereux) porque en general, los barcos son pequeños y pueden encontrar
tormentas (tempêtes) o corrientes fuertes (courrents). Los emigrantes pueden
facilmente caer de las pateras y ahogarse (se noyer). Además, hay muchas
patrullas marítimas que circulan para detener (arrêter) a los clandestinos.
Si llegan vivos al otro continente, el riesgo (risque)
de ser repatriados sigue siendo muy presente. Tienen que esconderse (se
cacher), pero también tienen que encontrar un trabajo para sobrevivir y mandar
dinero a los miembros de la familia quedados en África. Claro, visto que son
sin papeles, sólo pueden encontrar empleos sin contratos. Es el trabajo oculto
(travail au noir). Muy pocos podrán obtener su regularización.
Vocabulario:
Marruecos = Los marroquíes, Túnez = los tunecinos,
Argelia = los argelinos
Complément de vocabulaire : La
inmigración : l’immigration, Los inmigrados, Los chicanos (mexicanos inmigrados
en los EEUU), Los clandestinos - los ilegales - los sin papeles - los sin techo
(SDF), México : los alambristas (qui passent le mur) - los espaldas mojadas
(qui traversent le Río Grande), los coyotes (les passeurs) - la Migra (police
des frontières), Los alambres (les barbelés) - la valla (la barrière
métallique) - el muro, Cruzar la frontera nadando (à la nage) - caminando (à
pied) - trepando por la valla (en escalandant), pasando por debajo
(par dessous), Vigilar - esconderse (se cacher), España : Llegar en patera
(radeau) - en cayuco (barque africaine) - naufragar - encalar
(échouer), arribar (accoster), Cuba : en balsas - los balseros (ilegales que
huyen de la dictadura ), El paro (le chômage) - la crisis - el hambre (la
faim)- la miseria, El sueño americano - soñar con (rêver de) - tener la
esperanza de - el modo de vida, norteamericano - estadounidense - el
poder de atracción - impulsar - motivar - empujar - mover a (pousser à), Las
chabolas (les bidonvilles) - un sueldo miserable - ganarse mal la vida -
buscarse la vida (se débrouiller), Otorgar la nacionalidad (octroyer) La ley de
extranjería (España : régularisation des sans- papiers), regularizar los sin
papeles. Los trabajitos (petits boulots) - los braceros (manœuvres) -los peones
(México : ouvriers agricoles), los jornaleros
(journaliers), El derecho al asilo político – expulsar - llevar a la frontera -
infrigir la ley (enfreindre la loi), Un atropello policial (une bavure), La
integración - el crisol (le melting-pot), La explotación - las maquiladoras
(usines de sous-traitance américaines installées à la frontière méxicaine), la
mano de obra barata (main- d’œuvre bon marché), La documentación (les papiers
d’identité) - la tarjeta verde (permiso de trabajo en los EE UU)
ITINERARIO DE
UN CHICANO :
traduction : Pedro Morales avait alors vingt ans, il
venait de terminer le service militaire et comme il ne souhaitait pas suivre
les pas de son père et de son grand-père, les pauvres paysans d’une propriété
de Zacatecas (Mexique), il préféra entreprendre la marche vers le nord. Il
arriva ainsi à Tijuana ( Etat frontalier des Etats-Unis avec le Mexique), où il
espérait obtenir un contrat comme journalier, pour travailler sur le champ,
parce que les agriculteurs américains nécessitaient d’une main d'oeuvre bon
marché, mais il se retrouva sans argent, il n'a pas pu espérer que les
formalités s'accomplissaient ou acheter les fonctionnaires et les policiers, ce
village de passage ne lui a pas plu, où les hommes manquaient selon lui d'un
honneur et les femmes de respect. Il était fatigué d'aller d’ici (là) à là-bas
en cherchant un travail et il n'a pas voulu demander une aide ni accepter une
charité. Enfin il s'est décidé à traverser la clôture à bestiaux qui limitait
la frontière, en coupant les fils de fer avec une pince, et il s'est mis à
marcher en ligne droite dans la direction du soleil, en suivant les indications
d'un ami qui avait plus d'expérience. Ainsi il est arrivé au sud de la
Californie. Les premiers mois étaient difficiles, il ne lui a pas semblé facile
de gagner sa vie comme ils lui avaient dit. Il a été de ferme en ferme en
récoltant un fruit, des haricots ou du coton, en dormant dans les chemins, dans
les stations de trains, dans les cimetières de vieilles voitures, en se
nourrissant de pain et de bière, en partageant des pénuries avec des milliers
d'hommes dans la même situation. Les patrons payaient moins de ce qu’ils
offraient et à la première protestation (appel) ils faisaient appel à la
police, toujours en alerte, à l’affût des immigrants illégaux. Pedro ne pouvait
rester à aucun endroit durant beaucoup de temps, La police frontalière lui
marchait sur les talons, mais finalement il s’est séparé de son chapeau et de
ces sandales indiennes, a adopté le jean et la casquette et a appris à
baragouiner quelques phrases en anglais. À peine il s'est trouvé sur un
nouveaux territoire qu’il est retourné dans son village à la recherche de (en
recherche de) la fiancée de son enfance. Une Immaculée l'attendait avec un
costume empesé de noce.
- Les étrangers étaient tous cinglés, ils mettent des pêches avec la viande et de la confiture avec les frites, ils envoient les chiens au salon de coiffure, ils (elles) ne croient pas en Vierge Marie, les hommes font la vaisselle a la maison et les femmes lavent les voitures dans la rue en soutien-gorge et de culotte courte, mais si nous ne nous mêlons pas de leurs affaires, on peut vivre du meilleur, a informé Pierre à sa promise.
résumé:
Itinerario de un chicano, cuenta la historia de un joven mejicano de veinte años que acaba de terminar su servicio militar y que decide ir a EE.UU porque no quiere llevar la vida miserable de su familia, unos pobres campesinos de Zacatecas. Se deja entonces atraer por el sueño americano y la tierra prometida. El texto nos cuenta pues este recorrido en búsqueda de un trabajo. Su primera etapa es Tijuana, una cuenca agrícola (bassin agricole) donde la mano de obra es barata. Contrariamente a lo que se imaginaba, no encuentra trabajo así que fue difícil para él obtener los documentos necesarios para cruzar la frontera legalmente. Decidió entonces cruzarla clandestinamente. En California, de nuevo lo pasó mal, trabajó como jornalero, no tuvo dinero para alimentarse correctamente, fue explotado y además perseguido por la Migra. Para sobrevivir tuvo que adaptarse, adoptar la ropa yanqui y aprender a chapucear en inglés. Así pudo instalarse y regularizar su situación, tuvo un trabajo y una vivienda, y finalmente fue a buscar a su novia Inmaculada para casarse con ella.
- Les étrangers étaient tous cinglés, ils mettent des pêches avec la viande et de la confiture avec les frites, ils envoient les chiens au salon de coiffure, ils (elles) ne croient pas en Vierge Marie, les hommes font la vaisselle a la maison et les femmes lavent les voitures dans la rue en soutien-gorge et de culotte courte, mais si nous ne nous mêlons pas de leurs affaires, on peut vivre du meilleur, a informé Pierre à sa promise.
résumé:
Itinerario de un chicano, cuenta la historia de un joven mejicano de veinte años que acaba de terminar su servicio militar y que decide ir a EE.UU porque no quiere llevar la vida miserable de su familia, unos pobres campesinos de Zacatecas. Se deja entonces atraer por el sueño americano y la tierra prometida. El texto nos cuenta pues este recorrido en búsqueda de un trabajo. Su primera etapa es Tijuana, una cuenca agrícola (bassin agricole) donde la mano de obra es barata. Contrariamente a lo que se imaginaba, no encuentra trabajo así que fue difícil para él obtener los documentos necesarios para cruzar la frontera legalmente. Decidió entonces cruzarla clandestinamente. En California, de nuevo lo pasó mal, trabajó como jornalero, no tuvo dinero para alimentarse correctamente, fue explotado y además perseguido por la Migra. Para sobrevivir tuvo que adaptarse, adoptar la ropa yanqui y aprender a chapucear en inglés. Así pudo instalarse y regularizar su situación, tuvo un trabajo y una vivienda, y finalmente fue a buscar a su novia Inmaculada para casarse con ella.
1. Respetando el orden del relato, resume el fragmento en
unas diez líneas:
Itinerario de un chicano, cuenta la
historia de un joven mejicano de veinte años que acaba de terminar su servicio
militar y que decide ir a EE.UU porque no quiere llevar la vida miserable de su
familia, unos pobres campesinos de Zacatecas. Se deja entonces atraer por el
sueño americano y la tierra prometida. El texto nos cuenta pues este recorrido
en búsqueda de un trabajo. Su primera etapa es Tijuana, una cuenca agrícola
(bassin agricole) donde la mano de obra es barata. Contrariamente a lo que se
imaginaba, no encuentra trabajo así que fue difícil para él obtener los
documentos necesarios para cruzar la frontera legalmente. Decidió entonces
cruzarla clandestinamente. En California, de nuevo lo pasó mal, trabajó como
jornalero, no tuvo dinero para alimentarse correctamente, fue explotado y
además perseguido por la Migra. Para sobrevivir tuvo que adaptarse, adoptar la
ropa yanqui y aprender a chapucear en inglés. Así pudo instalarse y regularizar
su situación, tuvo un trabajo y una vivienda, y finalmente fue a buscar a su
novia Inmaculada para casarse con ella.
II- EXPRESSION PERSONNELLE
1. ¿Por qué decidió Pedro MORALES marcharse a EE.UU?
Comenta su trayectoria personal. ¿Qué rasgos de su carácter se ponen de
manifiesto a través de las peripecias que vivió?
Pedro MORALES decidió marcharse a EE.UU porque no quería aceptar la
miseria de su familia. Vio que no tenía ningún porvenir en su pueblo y no quiso
seguir siendo un campesino como sus antepasados. Los EE.UU se presentaban a los
jóvenes como un sueño de riqueza y libertad y decidió aventurarse porque no
perdía nada/ nada perdía.
Su trayectoria fue penosa y dura porque en la frontera conoció la
corrupción de los hombres y el poder del dinero en una ciudad donde todo se
vende. Conoció el cansancio y el hambre puesto que gastó todo su dinero. Aunque
tuvo suerte al pasar la frontera/ cuando pasó la frontera, tuvo que seguir
huyendo en California.
Allí conoció la injusticia laboral y la persecución de la Migra, el peligro
y el miedo. Soportó las penurias materiales a causa de la clandestinidad.
A través de todo esto lo vemos : ambicioso, orgulloso, valiente,
luchador, y voluntarioso (plein de bonne volonté). Lo vemos también crítico
hacia los otros y sobre todo apegado (attaché) a los valores tradicionales.
2. Evidencia y analiza la oposición entre las
mentalidades y las formas de vida de los norteamericanos y los chicanos.
Aprecia la visión que nos da la autora de la situación de los inmigrantes
hispánicos en EE.UU.
La oposición entre la cultura norteamericana y la hispánica está puesta de
realce aquí a través de las palabras pronunciadas por Pedro MORALES. En efecto,
a través de su discurso en estilo directo Isabel ALLENDE evidencia los tópicos
que separan a los norteamericanos de los suramericanos.
En la sociedad latinoamericana, la mentalidad es muy tradicionalista y conservadora. El hombre y la mujer tienen papeles bien definidos socialmente, la religión ocupa un lugar importante en la vida ya que son muy creyentes. En cuanto al dinero como tiene cierto valor no lo despilfarran de cualquier manera. Existe por lo tanto una creencia en valores espirituales y morales que contrastan mucho con la sociedad norteamericana. En EE.UU, la mentalidad es más liberal y menos rígida. La mujer por ejemplo es más libre a la hora de vestirse y de trabajar. Como hay menos presión social los papeles entre hombres y mujeres están invertidos y no se da valor al dinero puesto que lo gastan en mandar los perros a la peluquería.
La visión que nos da la autora de la situación de los inmigrantes hispánicos en EE.UU es una visión solidaria. El texto insiste efectivamente en lo penoso y en las dificultades para sobrevivir. Pedro MORALES tuvo que hacer frente a muchos peligros entre ellos: la corrupción, la Migra, la explotación y el hambre. Forma parte de estos « miles de hombres » que decidieron un día emprender esta trayectoria hacia el Norte porque no perdieron la esperanza de encontrar una situación decente. Lo que tenemos es casi un homenaje a los chicanos víctimas. Aquí reside la simpatía de la autora que comparte el sufrimiento de Pedro MORALES pero no su mentalidad como lo subraya el uso del estilo directo que le permite separarse de la opinión de su personaje.
En la sociedad latinoamericana, la mentalidad es muy tradicionalista y conservadora. El hombre y la mujer tienen papeles bien definidos socialmente, la religión ocupa un lugar importante en la vida ya que son muy creyentes. En cuanto al dinero como tiene cierto valor no lo despilfarran de cualquier manera. Existe por lo tanto una creencia en valores espirituales y morales que contrastan mucho con la sociedad norteamericana. En EE.UU, la mentalidad es más liberal y menos rígida. La mujer por ejemplo es más libre a la hora de vestirse y de trabajar. Como hay menos presión social los papeles entre hombres y mujeres están invertidos y no se da valor al dinero puesto que lo gastan en mandar los perros a la peluquería.
La visión que nos da la autora de la situación de los inmigrantes hispánicos en EE.UU es una visión solidaria. El texto insiste efectivamente en lo penoso y en las dificultades para sobrevivir. Pedro MORALES tuvo que hacer frente a muchos peligros entre ellos: la corrupción, la Migra, la explotación y el hambre. Forma parte de estos « miles de hombres » que decidieron un día emprender esta trayectoria hacia el Norte porque no perdieron la esperanza de encontrar una situación decente. Lo que tenemos es casi un homenaje a los chicanos víctimas. Aquí reside la simpatía de la autora que comparte el sufrimiento de Pedro MORALES pero no su mentalidad como lo subraya el uso del estilo directo que le permite separarse de la opinión de su personaje.
Texto literario: Encuentro inesperado
El señor Isaac Salama tiene la costumbre de llegar muy
pronto a la estación, ya que así puede ocupar su asiento antes que cualquier
otro viajero, y evitar que lo vean moverse con torpeza y agobio sobre sus dos
muletas. Las esconde bajo el asiento o las deja bien disimuladas sobre la
redecilla de los equipajes, a ser posible detrás de su propia maleta, aunque
también calculando los movimientos necesarios para recuperarlas sin dificultad,
y dejando al alcance de las manos las cosas que necesitará durante el viaje.
También procura llevar una gabardina ligera y echársela por encima de las
piernas. [...]. Si alguien ocupa un asiento próximo al suyo, el señor Isaac
Salama puede pasarse el viaje entero sin moverse, o esperando que el otro se
baje antes que él, y sólo en un caso extremo se levantará y recogerá las
muletas para ir al lavabo, arriesgándose a que le vean por el pasillo, a que se
aparten mirándolo con lástima o burla o incluso le ofrezcan ayuda, le
sostengan una puerta o le tiendan una mano.[...]
Justo cuando el tren ha empezado a moverse irrumpe una
mujer, tal vez agitada por la prisa que ha debido darse para llegar en el
último momento. Se sienta frente al señor Salama que encoge sus piernas
tullidas bajo la gabardina. Él no se ha casado, apenas se ha atrevido a mirar a
una mujer desde que se quedó inválido, tan avergonzado de su diferencia
ultrajante como cuando de niño le obligaron a ponerse en la solapa del
abrigo una estrella amarilla.
La mujer es joven, muy guapa, muy conversadora,
cultivada, seguramente española. A pesar de la reticencia del señor Salama, al
poco rato de empezar el viaje ya hablan como si se conocieran de siempre.
[...]. A los dos les gustaría que durara siempre el viaje: el gozo de ir en
tren, de acabar de conocerse y tener por delante tantas horas de conversación,
de mutuas afinidades recién descubiertas, no compartidas hasta entonces con
nadie. El señor Isaac Salama, a quien el accidente lo dejó paralizado para
siempre en la timidez tortuosa de la adolescencia, encuentra ahora en sí mismo
una ligereza de palabra que desconocía, un principio de seducción y de audacia
que le devuelve después de tantos años una parte del impulso de jovialidad de
sus primeros tiempos en Madrid.
Ella le dice que va a Casablanca, donde vive con su familia. El señor Salama está a punto de decirle que él también va a esa ciudad, así que bajarán juntos del tren y podrán seguir viéndose los próximos días.
Antonio Muñoz Molina, Sefarad, Madrid, Ediciones
Alfaguara, 2001
Explica, con tus propias palabras, el significado de las siguientes
palabras y expresiones:
· "con
torpeza y agobio"
· "con
lástima o burla"
· "tullidas"
· "ultrajante"
¿Cómo reacciona el señor Salama cuando llega la mujer? Elige entre las
siguientes respuestas:
Se siente avergonzado por su discapacidad e intenta ocultar sus piernas bajo la gabardina, encogiéndolas.
Siente frío y por eso se tapa con la gabardina.
Mira hacia otro lado porque no le apetece hablar con nadie.
Siente vergüenza y se va para otro sitio.
Se siente avergonzado por su discapacidad e intenta ocultar sus piernas bajo la gabardina, encogiéndolas.
Siente frío y por eso se tapa con la gabardina.
Mira hacia otro lado porque no le apetece hablar con nadie.
Siente vergüenza y se va para otro sitio.
¿Por qué crees que le obligaron de pequeño a ponerse en la solapa "una
estrella amarilla"? Elige entre una de las posibles respuestas:
Isaac Salama es judío y cuando el nazismo les obligaban a poner una estrella de distintivo para diferenciarlos de la raza aria, a la que los nazis consideraban superior.
La estrella significaba que era una persona tullida.
Era un distintivo de moda en aquella época.
Isaac Salama es judío y cuando el nazismo les obligaban a poner una estrella de distintivo para diferenciarlos de la raza aria, a la que los nazis consideraban superior.
La estrella significaba que era una persona tullida.
Era un distintivo de moda en aquella época.
¿Por qué crees que el señor Isaac Salama llega temprano a la estación?
Elige entre las posibles respuestas:
Para no perder el tren.
Para evitar que nadie lo vea y esconder su invalidez.
Porque quiere coger el mejor asiento.
Porque lleva mucho equipaje.
Para no perder el tren.
Para evitar que nadie lo vea y esconder su invalidez.
Porque quiere coger el mejor asiento.
Porque lleva mucho equipaje.
De
estas acciones, indica las que son esenciales en el texto.
Un hombre discapacitado oculta su discapacidad en un viaje.
Un hombre discapacitado establece relación en un tren con una agraciada viajera.
Un hombre discapacitado oculta su discapacidad en un viaje y permanece silencioso en un largo viaje.
La mujer es, seguramente, española.
El señor Salama lleva una gabardina ligera.
Un hombre discapacitado cambia el itinerario de su viaje cuando se encuentra en un tren con una agraciada viajera.
Un hombre discapacitado oculta su discapacidad en un viaje.
Un hombre discapacitado establece relación en un tren con una agraciada viajera.
Un hombre discapacitado oculta su discapacidad en un viaje y permanece silencioso en un largo viaje.
La mujer es, seguramente, española.
El señor Salama lleva una gabardina ligera.
Un hombre discapacitado cambia el itinerario de su viaje cuando se encuentra en un tren con una agraciada viajera.
¿Cuál es la idea principal del texto?
RESPUESTA: El encuentro en el tren de un señor discapacitado con una joven
con la que siente afinidad.
Resume, con tus propias palabras, el contenido del texto de Antonio Muñoz
Molina.
RESPUESTA: El señor Salama, una persona discapacitada,
llega temprano a la estación para evitar ser visto con muletas y eludir que
alguien lo mire con lástima o se ría de él. Cuando el tren se pone en marcha,
entra en el vagón una mujer guapa que se sienta en frente de él y al poco rato
comienzan a hablar.
Los dos sienten como si se conocieran de siempre. El señor Salama se olvida de su situación cuando está hablando con la mujer. Se siente como hacía tiempo no se sentía, alegre y conversador. La mujer le dice que se va a bajar en Casablanca donde tiene a su familia y él va a decirle que también se bajará en el mismo sitio, así que probablemente podrán seguir viéndose.
Los dos sienten como si se conocieran de siempre. El señor Salama se olvida de su situación cuando está hablando con la mujer. Se siente como hacía tiempo no se sentía, alegre y conversador. La mujer le dice que se va a bajar en Casablanca donde tiene a su familia y él va a decirle que también se bajará en el mismo sitio, así que probablemente podrán seguir viéndose.
¿Qué reflexiones personales te sugiere este texto?
¿Te ha gustado? ¿Por qué?
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